Lancement de la gestion raisonnée des espaces verts

A cette période printanière où la nature explose au gré des averses et des percées du soleil, les espaces verts de la commune sont au centre de l’activité des services municipaux. « À compter de cette année, pour favoriser l’écosystème et la biodiversité, la ville souhaite adapter une gestion raisonnée de ses espaces verts » explique Matthieu Logeais.

La gestion raisonnée, qu’est-ce que c’est ?

C’est une approche qui permet d’adapter le mode de gestion des espaces verts à sa vocation, sa fréquentation et sa situation. En jouant notamment sur la fréquence et la hauteur des tontes.

L’intérêt est de favoriser la biodiversité, d’adapter les taches d’entretien à l’arrêt des produits chimiques (depuis plusieurs années), de lutter contre l’asséchement des sols en été et d’améliorer le cadre de vie en créant une diversité d’espaces.

Comment procède-t-on ?

Sur de grands espaces verts, les abords restent tondus fréquemment pour assurer les passages et entretiens, les hauteurs de tontes sont adaptées et alternées par zones. Dans de grandes plaines telles que devant le collège ou à Rochefuret, des motifs de tontes seront effectués pour agrémenter ces lieux.

 Exemple de tonte différenciée

Afin d’informer localement, des panneaux « gestion raisonnée » sont disposés dans les lieux où ce mode d’entretien est pratiqué.

Panneau installé rue du Général Leclerc

Outre les espaces verts, la gestion des accotements et fossés va également être adaptée.

L’objectif est d’une fauche annuelle pour chaque fossé tout en assurant le bon écoulement des eaux lors de intempéries. Les bords de route pourront être eux fauchés 1 à 3 fois part par an pour garantir la vision de la limite du bord de route afin d’assurer une bonne visibilité au niveau des intersections et permettre le passage des promeneurs le long de certaines routes.

« La démarche de gestion raisonnée des espaces verts s’inscrit dans les principes du développement durable et permet de répondre aux enjeux environnementaux » conclut Gilles Descroix, délégué au développement durable.