Un peu d’histoire

Au fil du temps…

… un nom

Ce fut Balatedo au Ve siècle, Balanum en 1078, plus tard Balatido, Balamuo puis Balamus au XIIIe siècle et Ballam au XVIIIe. Ce n’est qu’en 1818 que Ballan et Miré ne formèrent qu’une seule et même commune. Mais ce n’est que le 12 avril 1920 que le nom définitif de « Ballan-Miré » est adopté.

… des voies de communication

Depuis toujours, le nom de Ballan-Miré est associé aux axes de communication qui traversent la région, ce qui en fait l’un des plus vieux bourgs de la Touraine.

Ce sont tout d’abord les nombreux chemins gaulois qui sillonnent le territoire dont l’un reliait Tours à Chinon jusqu’en 1750.           

Dès le premier siècle, c’est la célèbre Voie Romaine d’Aquitaine « Tours-Poitiers » qui traverse Ballan-Miré et conduit jusqu’en Espagne (il en reste quelques vestiges dans le Bois de la Motte). Sur cette voie passent les pèlerins qui se rendent à Saint-Jacques de Compostelle et ceux qui, venant du sud, se rendent à Saint-Martin de Tours, célèbre dans toute la Gaule.        

Du XVIe au XIXe siècle, le Cher, avec les gabares et ses bateliers, assure le transport et le commerce des marchandises (des traces subsistent au Grand Moulin).

Enfin, le 25 mai 1875, c’est l’inauguration de la dernière branche de l’étoile ferroviaire : Chinon – Ballan-Miré – Tours, reliant Paris aux Sables d’Olonne.

Toutes ces voies de communication ont contribué au développement résidentiel et architectural du bourg de Ballan-Miré.

… les Maires de Ballan-Miré depuis 1889

Depuis 1889, 16 maires se sont succédés à la tête de la commune (date de leur élection) :

31 mars 1889, Charles Jules Cornuau / 22 mars 1903, Maurice Cornuau / 12 avril 1906, René Bienvenu / 17 mai 1908, Émile Ribot / 19 mai 1912, François Dumoulin / 10 décembre 1919, André Caron / 28 novembre 1934, Stanislas Ménessier-Nodier / 3 mars 1942, Pierre Caron / 8 novembre 1944, Marcel Barnaud / 29 avril 1945, Marcel Barnaud / 24 octobre 1947, Pierre Caron / 5 mai 1953, Pierre Caron / 23 mars 1959, Jean-Baptiste Perchaud / 21 mars 1965, Jean-Baptiste Perchaud / 21 mars 1971, Jean-Baptiste Perchaud / 25 mars 1977, Michel Lezeau / 11 mars 1983, Michel Lezeau / 19 mars 1989, Michel Lezeau / 17 juin 1995, Michel Lezeau / 17 mars 2001, Michel Lezeau / 6 septembre 2007, Jacques Rabier / 15 mars 2008, Laurent Baumel / 4 avril 2014, Alexandre Chas / 23 mai 2020, Thierry Chailloux.

Patrimoine

Au carrefour des routes et de l’histoire, Ballan-Miré ne peut, certes, s’enorgueillir d’un château de renom, mais la cité et sa campagne regorgent de traces, d’empreintes, de souvenirs des temps passés comme un puzzle secret dont la trame s’étend de l’Antiquité jusqu’à nos jours.

  • L’église St Venant du XIIe siècle domine toujours la ville, et ses vitraux sont inscrits à l’inventaire des monuments historiques. Il s’agit de magnifiques verrières du XVIe siècle, commandées par Jacques de Beaune, surintendant des finances de François Ier. L’église fut agrandie en 1516.
  • Le Grand Moulin fut édifié entre 1515 et 1520 au milieu du Cher.
  • Les Tours Charlemagne et les Tours d’entrée du Château de la Carte matérialisent le système de défense utilisé en 1515.
  • Le lavoir, creusé en 1865, a été remis en état en 1980 ainsi que l’étang en 1984.

Ici et là petits châteaux, manoirs, gentilhommières sont disséminés dans cet environnement privilégié, soit au total 13 édifices qui méritent bien un petit détour.

À découvrir…

  • Les châteaux de « Beau Soleil », « Bois Renault » (XIVe), « La Carte » (construit de 1497 à 1515 et entièrement restauré en 1879), « La Commanderie » (XIIIe, reconstruit au XIVe), « Rochefuret » (1638), « La Touche » (reconstruit en 1900) et « Le Vaux » (date de la fin XVIe, puis reconstruit en 1774 ; actuellement, Chambre d’hôte et Fabrication de produits du terroir à la ferme). Ce château est doté d’un original cadran solaire (XVIIIe) ;
  • Les manoirs de « Beauvais » (XVIIe et reconstruit en 1890) « La Goupillère » (1400 et restauré début XVIIIe) et « La Pasqueraie » (XVIIe puis 1er étage en 1810 et le second en 1908) ;
  • Les gentilhommières de « La Bardinière », « La Fuye » (1610) et « Le Grand Bouchet ».

La plupart de ses demeures sont privées. Elles ne sont pas ouvertes à la visite. Mais rien ne vous empêche de les admirer au cours de vos promenades sur les chemins ballanais.

L’Arbre de la liberté

L’Arbre de la liberté a été planté à Ballan-Miré en 1989, à l’occasion du bicentenaire de la Révolution. Il symbolise bien entendu la liberté mais aussi, en tant qu’arbre, la vie, la continuité, la croissance, la force et la puissance. En savoir +

Votre navigateur est dépassé !

Mettez à jour votre navigateur pour voir ce site internet correctement. Mettre à jour mon navigateur

×